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Une histoire de mise en garde
En lisant l’histoire de Jo, penchez-vous sur les choix qu’elle doit faire. Placez votre souris sur les différents choix qui s’offrent à elle pour voir ce qu’ils impliquent. À la fin de l’histoire, vous aurez une idée claire des raisons pour lesquelles la méthode AdventureSmart vous aide à rester en sécurité à l’extérieur !
Une randonnée d’après-midi
Jo est une passionnée de conditionnement physique. Elle aime se tenir occupée et demeurer active. Elle a récemment pris l’habitude de faire de la randonnée dans un sentier populaire situé dans les collines près de la ville. Cela lui permet de profiter du grand air et de la nature et de faire de l’exercice.Après une journée particulièrement stressante au travail, Jo se réjouit à l’idée de prendre l’air. Quand elle rentre à la maison, il y a un message sur son répondeur. Un ami l’invite au cinéma plus tard, le soir même. « Les choses s’amélioren,t » se dit-elle, tandis qu’elle se prépare pour sa randonnée en enfilant son collant de course et un t-shirt évacuant bien l’humidité. Ensuite,
- elle noue un coupe-vent autour de sa taille, prévoyant en avoir besoin pour le chemin du retour.
- elle jette quelques couches de vêtements supplémentaires dans son sac à dos - un pull-over en laine polaire, une veste coupe-vent imperméable, et une tuque.
« Hmm... mieux vaut rester hydratée », dit-elle, ayant appris récemment de son groupe de course que la clé pour le bon fonctionnement des articulations et la prévention des blessures est de boire beaucoup d’eau. Ensuite,
- elle remplit un verre et le boit presque qu’en entier.
- elle prend un verre d’eau et remplit ensuite une bouteille d’un litre d’eau et la met dans son sac.
Elle saisit le téléphone pour appeler son ami. « Bien sûr que cela m’intéresse d’aller voir une film, c’est une bonne idée. » Puis elle ajoute,
- « Je vais sûrement te rejoindre directement au cinéma, puisque j’ai quelques trucs à faire cet après-midi. »
- « Je te retrouverai là-bas. Là, je m’en vais sur le sentier de McPeek. Tu sais où c’est, n’est-ce pas? Eh bien, si je ne me présente pas pour quelque raison que ce soit, tu sauras où me trouver ! »
Quand Jo arrive dans le stationnement, elle range son cellulaire dans sa poche et met le compteur sur sa montre. Avançant à un bon rythme, elle se laisse rapidement emporter par le son et les odeurs de la nature. Les tensions de sa journée de travail s’évanouissent; elle aime la sensation de ses muscles, de son cœur et de ses poumons qui travaillent.
Sur le chemin du retour Jo presse le pas, se disant qu’elle devait passer à l’épicerie pour ramasser quelques produits afin de se concocter un petit dîner rapide avant de rejoindre son ami. Il y a moins de randonneurs sur le sentier maintenant et elle aime la tranquillité d’avoir la piste elle seule.
Soudain, son pied heurte un rocher, elle culbute et déboule la falaise. Se sentant comme dans une scène de film d’action passant au ralenti, Jo s’entend crier et sent son corps virevolter entre ciel et terre pour finalement atterrir dans un grand fracas.
Ébranlée, Jo ne bouge pas pendant un bon moment. Elle jette un coup d’œil au sentier plus haut. Lentement, elle essaie de se lever, se rendant compte qu’elle a eu plus de peur que de mal. Lorsqu’elle tente de se tenir debout, elle remarque qu’il y a quelque chose d’anormal avec sa cheville droite. Elle essaie de poser son poids sur sa jambe, mais grimace. « Ah génial, je fais quoi maintenant? » hurle-t-elle à la forêt. Tout semble si silencieux maintenant, et tout à coup elle souhaiterait ne pas être toute seule ici. Puis,
- elle enfile sa veste de course, en se disant qu’elle aurait dû apporter quelque chose d’un peu plus chaud.
- elle enfile sa veste en laine polaire, puis sa tuque, essayant ainsi de conserver sa chaleur corporelle du mieux qu’elle peut.
Jo sort son cellulaire, pensant appeler à l’aide et se demandant si elle réussirait à capter un signal pour rejoindre le 911 dans un lieu si isolé. « Je me demande si un hélicoptère pourrait venir me chercher », s’interrogeait-elle avec inquiétude. Elle n’arrive pas à capter des ondes avec son téléphone. « Si seulement je pouvais trouver un endroit dégagé », pense-t-elle frénétiquement. Elle se souvient d’un belvédère où elle s’était arrêtée sur son chemin jusqu’au sentier. L’endroit serait peut-être suffisamment dégagé pour pouvoir appeler.
« Je DOIS me rendre à cette clairière, » se dit-elle. Mais comment y arriver? Sa cheville est douloureuse, même au toucher. Elle ne peut certainement pas marcher dessus. Il semble y avoir un endroit plus clair au-dessus d’elle, sur la droite. Peut-être est-ce le belvédère dont elle se souvenait. Il ne semble pas trop loin. Elle commence à ramper et à sauter en direction de la clairière. Elle se dirige droit vers elle, plutôt que de prendre le sentier, puisque les deux solutions se rendaient au même endroit.
Après ce qui semble une éternité, elle arrive à la clairière. Elle sort son cellulaire et essaie de nouveau de composer un numéro. Aucun signal ! Son cœur se serre dans sa poitrine. Comment va-t-elle appeler à l’aide?
Comme si cela n’était pas assez, elle s’aperçoit que la piste ne se rend pas jusqu’à la clairière. Elle s’était trompée lorsqu’elle avait pensé que le sentier croisait la clairière dans la forêt. Elle se tourne afin de ramper vers l’endroit d’où elle était venue. Il serait préférable que je sois sur la piste, plutôt que d’être dans cet endroit au milieu des bois. Mais par où dois-je aller? Soudain, elle se rend compte, avec horreur, qu’elle était tellement concentrée à se rendre dans la clairière d’où elle croyait voir le sentier qu’elle n’a pas porté attention à la trajectoire qu’elle a empruntée pour se rendre à cet endroit. Elle est perdue et seule.
Soudain :
- elle réalise que personne ne sait où elle est.
- elle se souvient d’avoir indiqué à son ami où elle comptait se rendre avant sa sortie au cinéma. Elle regarde sa montre. Ils sont censés se rencontrer dans deux heures. Son ami appellerait sûrement les secours !
Tout à coup elle se sentit isolée, se retrouvant seule dans les bois avec la tombée de la nuit qui était imminente. Elle réalise que la meilleure chose à faire serait de se mettre à l’abri et d’attendre les secours. Ce n’est pas la peine d’essayer de marcher sur sa cheville; elle s’était complètement épuisée à ramper et à sauter pour se rendre où elle se trouvait. Puis,
- elle s’est blottie dans le creux d’un arbre, en essayant de se couvrir la tête avec sa veste de course. Un frisson lui parcourut l’échine à l’idée de devoir passer la nuit là dans le froid. Elle avait faim, et sa bouche était desséchée.
- elle retira la veste de son sac et l’enfila. Dans une poche se trouvait une barre énergétique. Elle laissa échapper un cri de joie. « Mon dîner ! » s’écria-t-elle avec enthousiasme. Sa bouteille d’eau était toujours à moitié pleine. « La clé est de rester hydratée ! » pensait-elle triomphalement, en imitant la voix de son instructeur de course.
Ensuite,
- « Manger, » Jo pensa avec découragement : « Si seulement je pouvais manger un bon repas. » Puis, elle s’est roulée en boule. Il avait commencé à pleuvoir très doucement. « Ah non ! Il ne manquait plus que ça : de la PLUIE ! » Jo tremblait maintenant de froid, et c’était tout ce qu’elle pouvait faire pour retenir ses larmes. Ça allait être une nuit longue et froide.
- « La pluie ! » pensa Jo. « Hmm, je crois que j’ai un sac de plastique quelque part dans mon sac à dos. » Elle ouvrit le couvercle de son sac et trouva le sac en plastique orange qu’elle avait soigneusement plié et rangé il y a longtemps. Il y avait déjà un trou pour son visage, et avec un soupir de soulagement, elle l’enfila. Cela lui permettrait de rester au chaud et au sec, au chaud dans la mesure où il est possible de le faire dans les bois une fois la nuit tombée. Elle sortit également son sifflet de son sac. « Quand ils viendront à ma recherche, je serai prête, » pensa-t-elle, et s’adossa à l’arbre.
Qui aimeriez-vous être? Jo « A » ou Jo « B » ?