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Quelques précautions
À mesure que les technologies d’alerte en recherche et sauvetage se développent et s’améliorent, il est de plus en plus difficile de connaître les caractéristiques (capacités et contraintes) de ces dispositifs, notamment ceux qui utilisent le terme « balise ».
Balise de victimes d’avalanche/émetteur-récepteur
Les personnes qui travaillent ou se déplacent à l’intérieur de secteurs propices aux avalanches devraient transporter avec eux des dispositifs de sécurité appelés balises de victimes d’avalanche. Les chances de survie d’une personne qui a été ensevelie par une avalanche se comptent en termes de minutes. Ainsi, les personnes se trouvant dans les alentours peuvent tenter de sauver la personne ensevelie avant qu’elle ne suffoque en utilisant le signal émis par la balise de victime d’avalanche.
Toutefois, il ne faudrait pas confondre ces balises avec les balises 406 MHz COSPAS-SARSAT (émetteurs de localisation d'urgence, les radiobalises de localisation des sinistres et les balises de localisation personnelle) ou tout autre dispositif de localisation alternatif. Les balises de victimes d’avalanche ne peuvent être détectées par les satellites COSPAS-SARSAT, les aéronefs ou encore être entendues par une oreille humaine. Elles ne sont pas conçues pour être utilisées en tant que dispositif d’alerte de détresse.
Service radio domestique et service radio mobile général
Ces radios portables sont maintenant très populaires et utilisés lors de la pratique d’activités extérieures. Elles offrent un moyen facile et efficace d’entretenir des communications à courte portée avec les autres membres de son groupe d’amis. Toutefois, ces fréquences ne sont pas surveillées sur une base régulière et universelle par les différents services d’urgence. Bien que certains parcs et lieux de séjour aient autorisé l’utilisation de certains de leurs canaux pour les cas d’urgence, il est généralement impossible de pouvoir envoyer un message de détresse en utilisant ces types de radios. Par conséquent, veuillez ne pas envisager d’utiliser ces types de radios comme dispositif de communication de secours.
Dans le même ordre d’idées, les balises de détresse qui utilisent ces fréquences radio ne sont pas surveillées par les équipes de recherche et sauvetage, à moins qu’une information particulière ne signale un cas de détresse et spécifie que cette personne utilise ce type de fréquences. Comme ces types de balises sont très rares, peu d'équipes de recherche et sauvetage sont équipées ou formées pour les localiser.
Dispositifs maritimes de localisation des survivants (DMLS)
Les dispositifs maritimes de localisation des survivants sont des balises à courte portée qui sont couramment utilisées par les personnes travaillant sur des navires ou encore sur des plates-formes pétrolières et gazières en haute-mer. Ce sont des balises compactes qui sont portées sur les gilets de sauvetage ou les vêtements de flottaison individuels. Activées manuellement ou au contact de l’eau, elles transmettent un signal radio de faible puissance, par exemple 121,5 MHz et sont conçues pour le radioralliement à courte portée. Souvent appelées «balises un homme à la mer », elles aident à localiser les personnes, ce qui s’avère être particulièrement utile lors d’opérations de recherche et sauvetage en mer. Toutefois, les DMLS ne sont pas conçus pour être des dispositifs d’alerte de détresse primaire. De plus, ils ne respectent pas les normes minimales pour être considérés comme étant une radiobalise de localisation des sinistres ou encore une balise de localisation personnelle du système satellitaire COSPAS-SARSAT.